Comment réussir ses travaux d’isolation thermique ?

Le confort thermique chez soi constitue une préoccupation majeure pour les ménages en France. En effet, selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), les 2/3 des Français ont froid chez eux en hiver alors que le chauffage est allumé. En outre, d’après le baromètre Qualitel, 58 % des Français ont parfois ou souvent trop chaud chez eux en été.

Ces problèmes témoignent avant tout de la mauvaise performance énergétique des logements en France. Et c’est bien la qualité de l’isolation thermique, avant même celle de l’équipement de chauffage, que les experts pointent du doigt. En effet, un logement mal isolé ne retient ni la chaleur en hiver ni la fraîcheur en été. D’où les inconforts thermiques.

La solution ? Elle réside dans la rénovation énergétique du logement, qui passe obligatoirement par l’amélioration de son isolation thermique.

Vous avez finalisé l’étude des travaux de rénovation énergétique à mener dans votre logement il est temps maintenant de les mettre en oeuvre. Voyons plus en détail les particularités de chaque type de travaux, les points importants et les erreurs à ne pas commettre. Suivez le guide !

 

Réussir ses travaux d'isolation-1

Isolation : les bonnes pratiques par type de travaux

Principes de base d’une isolation thermique réussie

Le choix du procédé d’isolation thermique dépendra en grande partie de la configuration de votre logement. Il est pour cela indispensable de recourir à un professionnel qui fera un vrai bilan thermique de votre logement, afin de vous proposer la meilleure solution pour répondre vos objectifs de confort et d’économies d’énergie.

Cette meilleure solution sera une combinaison de plusieurs critères, à savoir : quels types de travaux mener (isolation de la toiture, des sols, des murs), quel type d’isolant à utiliser (naturel, minéral, synthétique) ainsi que le type de pose à privilégier (panneaux, en vrac, épaisseur requise etc.) C’est cette bonne combinaison qui garantira la qualité de l’isolation thermique de votre habitation.

Une isolation thermique réussie s’appuie également sur des principes physiques d’échange de chaleur tels que la conduction, le rayonnement ou la convection. Petit rappel sur quelques critères techniques nous permettant de mieux comprendre les notions de performances thermiques d’un bâtiment.

Le coefficient de conductivité thermique (λ lambda) : c’est la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur par conduction. Plus la valeur est faible plus le matériau est considéré comme un bon isolant. 

La résistance thermique R : c’est la capacité d’un matériau à résister aux variations de chaleur. Plus la résistance thermique est élevée, plus l’isolant est efficace.

L’inertie thermique d’un bâtiment est sa capacité à emmagasiner puis à restituer la chaleur de manière diffuse. Plus l’inertie est forte plus l’habitation se refroidit lentement. 

Le déphasage représente la capacité des matériaux composant l’enveloppe de l’habitation à ralentir la pénétration de la chaleur. Un déphasage important permet de lisser les écarts de températures intérieur/extérieur.

Pour résumer privilégier des isolants à faible lambda (λ compris entre 0,035 et 0,050), et à résistance thermique R élevée, supérieure à 0,5 m².K/W. Les valeurs λ et R des isolants figurent sur les étiquettes des emballages des produits.

Tour d’horizon des principaux isolants

Voyons ensemble les principaux matériaux isolants et leurs caractéristiques d’isolation :

  • Les isolants minéraux les plus connus sont la laine de verre et la laine de roche. Ils sont fabriqués à partir de matières naturelles (sable, basalte, verre recyclé etc.) et possèdent de très nombreux avantages : très simple à installer, ils présentent un très bon rapport performances/prix, une excellente résistance au feu et une très longue durée de vie.
  • Les isolants synthétiques qui regroupent les mousses de polyuréthane, de polystyrène et phénolique. Ces matériaux sont issus principalement de la pétrochimie à partir de matières non renouvelables. Ils sont peu coûteux et offrent d’excellentes performances. De part leur résistance à l’humidité ils sont particulièrement adaptés aux travaux d’isolation extérieur. Ils sont en revanche à déconseiller pour l’isolation des combles. 
  • Les isolants naturels : d’origine végétale (bois, chanvre, paille etc.), animale (laine de mouton, plume d’oie etc.) ou encore issu du recyclage (textile, ouate de cellulose etc.) ces isolants présentent généralement de bonnes performances thermiques. Ils assurent une régulation hygrométrique naturelle et présentent un bilan environnemental très favorable.

Nous vous recommandons de choisir un isolant bénéficiant d’une certification ACERMI, CSTBat ou NF, qui atteste des qualités techniques et de la performance du matériau concerné. Voici un tableau des isolants les plus couramment utilisés et leurs principales caractéristiques : 

 

Matériau

Lambda

Avantages

Inconvénients

Prix au m²

La laine de verre

0,032 à 0,046

C’est un matériau accessible mais peu recyclable

Sensible à l’eau, elle se tasse facilement.

entre 8€ et 15€

La laine de roche

0,033 à 0,044 

Matériau recyclable et accessible (prix), elle existe sous différentes formes (soufflée, en panneau, etc.).

Sensible à l’eau, elle se tasse facilement.

entre 15€ et 30€

Le polyuréthane

0,022 à 0,028 

Résistance thermique élevée et résiste à l’humidité

Peu de longévité, matériau issu du pétrole

entre 30€ et 60€

Le polystyrène

0,027 à 0,040

Matériau léger et résistant

Issu du pétrole, il n’est pas recyclable et faible isolation acoustique

entre 15€ et 25€

Fibre de bois

0,036 à 0,046

Cet isolant écologique est particulièrement efficace contre la chaleur de l’été. Bonne longévité

Sensible à l’humidité et doit être traité contre les rongeurs et ignifugé.

entre 20€ et 40€

Laine de mouton

0,035 à 0,045

Isolant écologique et bonne longévité

Doit être ignifugée et traitée contre les rongeurs, Peu efficace l’été

entre 20€ et 30€

Laine de chanvre

0,039 à 0,060

Longévité élevée et bonne isolation phonique

Pose plus complexe et performance thermique moyenne

entre 20€ et 40€

Quel isolant pour quelle application ?

Il n’y a pas de produit unique pour toutes les applications. Certains isolants de par leur nature, leur fabrication, leurs caractéristiques, leurs performances et leur présentation (rouleaux, panneaux ou vrac) ont des applications plus ou moins dédiées.

Pour chaque application, il est impératif de vérifier que les caractéristiques et performances du produit correspondent au niveau exigé par les règles de l’art ou les réglementations pour l’application (voir paragraphe ci-dessous).

En dehors de ces caractéristiques à vérifier au cas par cas et produit par produit, le tableau ci-après synthétise les usages courants et traditionnels pour les différentes familles de produits :

Application /
Type d’isolant
Combles Plafonds Murs Cloisons Sols et planchers
Laine de verre oui oui oui oui  
Laine de roche oui oui oui oui oui
Laine de chanvre oui oui oui oui  
Polystyrène PSE     oui oui oui
Polystyrène XPS       oui oui
Polyuréthane oui   oui   oui
Fibre de bois oui oui oui oui oui
Laine de mouton oui oui oui oui  
Laine de lin oui oui oui oui  
Ouate de cellulose oui oui      
Laine de coton oui oui oui oui  

Comment bien isoler la toiture et les combles ?

Petit rappel il existe deux types de combles : les combles aménagés et les combles perdus. Les combles aménagés disposent généralement d’une hauteur moyenne supérieure à 1m80 et d’une  pente de toit est supérieure à 30%. Les combles perdus sont impossibles à aménager à cause d’une hauteur sous plafond insuffisante et d’une pente de toit inférieure à 30%.

Pour les combles aménagés, la pose de l’isolant peut se faire :

  • soit par l’intérieur, entre les rampants grâce à l’application d’un isolant en rouleau ou en plaque directement agrafé sur l’intérieur du toit  ;
  • soit par l’extérieur, via la technique du Sarking qui consiste à réhausser la toiture en disposant les panneaux d’isolant sous le toit.

Pour les combles perdus non accessibles, il existe trois modes d’application de l’isolant :

  • par pose/déroulage de rouleaux d’isolant sur le plancher ;
  • par soufflage d’un isolant thermique en vrac directement sur le plancher ;
  • par épandage manuel d’un isolant en vrac entre les solives du plancher. A noter qu’un pare-vapeur est obligatoire au niveau du sol.

La toiture étant la source n°1 des déperditions de chaleur de votre maison (environ 30%) il est important d’opter pour des matériaux performants pour l’isolation de votre toiture : votre investissement sera vite rentabilisé par les économies d’énergies.

Le type de matériau isolant à utiliser pour les combles doit présenter une résistance thermique (R) d’au moins égale à 8 m².K/W en construction neuve (RT 2012). En rénovation, elle doit dépasser 6 m².K/W pour les combles aménagés et 7 m².K/W pour les combles perdus pour être éligible aux aides de l’Etat.

Isolation des murs par l’intérieur ou l’extérieur ?

Après la toiture penchons-nous sur les murs, la deuxième source de déperdition de chaleur dans une maison peu ou pas isolée (jusqu’à 25%).

Il existe deux techniques d’isolation des murs : l’isolation par l’intérieur et l’isolation par l’extérieur. Ces deux solutions permettent d’atteindre d’excellentes performances. Le choix se portera sur l’une ou sur l’autre selon la configuration de votre logement et les contraintes de votre maison.

L’isolation des murs par l’intérieur (ITI) se fait de plusieurs manières :

  • Par la pose de panneaux isolants avec ossature rapportée en bois ou en métal. Les isolants peuvent être des laines minérales comme la ouate de cellulose et la laine de chanvre. C’est la technique la plus répandue pour l’isolation des murs intérieurs.
  • Par application directe de panneaux à coller directement ou à cheviller sur le mur intérieur.
  • Par projection d’un isolant directement sur le mur. Les isolants projetés les plus courants sont la ouate de cellulose et le polyuréthane.
  • Moins courante, la contre cloison maçonnée permettra de rattraper les gros défauts du mur intérieur. Elle consiste à venir poser un isolant en panneau ou en vrac entre le mur existant et la cloison. Les briques de terre crue, les briques de chanvre et le béton cellulaire sont les matériaux isolants les plus utilisés comme contre cloisons. 

L’isolation par l’extérieur de votre maison est la solution idéale si vous avez une contrainte de surface habitable ou si vous ne pouvez pas quitter votre logement pendant les travaux. Si vous envisagez de refaire le ravalement de votre maison, ces travaux peuvent être envisagés dans le même temps.

L’isolation des murs par l’extérieur (ITE), peut se réaliser de deux manières différentes :

  • L’isolation sous enduit : l’isolant (généralement polystyrène) est directement fixé sur le mur de façade à l’aide de chevilles ou collé. Ensuite, l’isolant est recouvert de plusieurs couches d’enduit pour un résultat optimal.
  • L’isolation sous bardage : dans ce cas un isolant en rouleau ou en panneau semi-rigide est inséré entre des montants en bois formant une ossature fixée à la maison. L’isolation est protégée des intempéries par un pare-pluie et un bardage de bois, de terre cuite ou composite.

Notons que l’isolation par l’extérieur présente l’avantage de mieux isoler la maison qu’une isolation par l’intérieur. Toutefois, elle coûte de 2 à 5 fois plus cher que celle par l’intérieur.

Pour respecter la réglementation, la résistance thermique (R) du matériau isolant pour les murs doit être supérieure à 4 m².K/W dans le neuf (RT 2012), et à 2,8 m².K/W en rénovation (RT 2005).

Les solutions d’isolation pour les sols et planchers

Les sols et les planchers bas (ceux situés en rez-de-chaussée) représentent 10 % des déperditions de chaleur. L’isolation de ces éléments de la maison n’est donc pas à négliger.

Il existe deux techniques d’isolation des sols et planchers :

  • L’isolation par le bas du sol ou plancher sur sa face inférieure (ou sous-face). Cette technique, qui s’avère la plus facile et la moins onéreuse, est indiquée si le sol ou plancher se situe au-dessus d’un local non chauffé (sous-sol, cave ou vide sanitaire accessible). On utilisera des panneaux isolants ou des isolants souples projetés si les planchers présentent des irrégularités.
  • L’isolation par le haut du plancher (chape isolante, chape flottante ou hourdis). Cette solution conviendra si le sol ou plancher se situe au-dessus d’un terre-plein ou d’un vide sanitaire non accessible. Il consiste à poser l’isolant sur le plancher sous forme de panneaux rigides et à couler par-dessus une chape qui servira de base au nouveau revêtement.

L’isolation des planchers par le bas est à privilégier car elle n’impose pas de modifications importantes de l’intérieur de l’habitat. 

Pour bien isoler les sols et planchers bas, la résistance thermique (R) du matériau isolant doit dépasser 4 m².K/W dans le neuf (RT 2012) et 3 m².K/W en rénovation (RT 2005). 

Réussir ses travaux d'isolation-2

Les questions fréquentes sur les travaux d’isolation

L’épaisseur est-elle importante ?

Ne lésinez pas sur l’épaisseur. Ce critère compte pour à peine 10 % dans le coût total des travaux. La préparation du chantier, la main-d’œuvre et le matériel constituent des coûts beaucoup plus importants. La seule règle à appliquer est de choisir une épaisseur d’isolant permettant de limiter la consommation de chauffage à 50 kWh par m² par an. Soit autour de 40 cm pour les combles,14 à 18 cm pour les murs selon l’isolant, et ­autant pour le plancher bas.

Sachez que des solutions existent pour des parties de la maison à isoler où l’épaisseur peut réduire l’espace comme, par exemple, l’isolation des murs intérieurs. C’est le cas des panneaux isolants sous vide. Avec 3 cm d’épaisseur, ils sont aussi efficaces que 18 cm d’isolant courant. Plus chers que les autres isolants pour être employés partout, ils sont précieux quand chaque mètre carré perdu est un souci. Pensez-y !

Quelle densité faut-il ?

L’isolant qui se tasse perd de son efficacité. En isolation murale, pour qu’il n’y ait pas d’affaissement dans le temps, le produit doit avoir une certaine densité. Au minimum 30 kg/m3 pour les laines minérales. Ce critère est moins important pour les laines végétales : leurs fibres longues permettent de les agrafer, elles ne s’affaissent pas. Une bonne densité reste néanmoins utile contre les rongeurs (voir plus ci-dessous).

Peut-on éviter les rongeurs ?

Les rongeurs adorent les isolants. Ils creusent des galeries aussi bien dans les laines minérales que les isolants naturels ou le polystyrène. Et les performances de l’isolation chutent. La solution est de poser des grilles au maillage très fin pour les bloquer. Il existe toutefois un isolant anti-rongeurs, c’est le vrac de chènevotte. Mais attention, cette matière très dense (110 kg/m3) ne convient pas partout : elle est trop lourde pour des plafonds en plaques de plâtre.

Comment empêcher la condensation ?

Il faut un pare-vapeur. Toute installation dans les règles de l’art doit le prévoir. Il se place du côté chauffé, il doit être étanche à l’air et à la vapeur d’eau, posé de façon continue et avec des adhésifs. Mal mis, il cause déperditions, condensation et moisissures. Pour les toits, il faut aussi un écran sous toiture et, absolument, une lame d’air d’au moins 3 cm pour ventiler côté extérieur, entre la couverture et l’isolant.

Quelle est la principale erreur de pose ?

Des rails métalliques qui traversent l’isolant, c’est 50 % d’efficacité en moins. Il faut donc utiliser des chevilles et des connecteurs en plastique pour la pose. En toiture, l’idéal consiste à poser l’isolant en couches croisées.

Bien faire réaliser ses travaux d’isolation

L’importance d’une bonne installation

Pour garantir une isolation thermique de qualité et ainsi s’assurer la réussite des travaux d’isolation, il est important de les confier à un professionnel qualifié et certifié.

Il faut en effet savoir qu’une mauvaise installation peut, entre autres :

  • créer un pont thermique, source de condensation et de dégradation du bâti ;
  • dégrader le système de ventilation ;
  • créer des incendies si des isolants inflammables ne sont pas posés dans les règles de l’art.

En somme, une simple faille dans l’installation des isolants viendrait ruiner tous les efforts d’amélioration des performances énergétiques du bâti, ainsi que les économies d’énergie attendues.

Faire isoler sa maison par un artisan certifié RGE

Aussi, afin d‘éviter les mauvaises surprises, adressez-vous uniquement à un artisan professionnel possédant une certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Car la mention “RGE” constitue un gage de grande qualité des prestations, de fiabilité et de compétence des professionnels, artisans et entreprises concernés.

Il existe plusieurs types de certifications RGE, dont :

  • la certification RGE QUALIBAT : les professionnels qui la détiennent sont compétents dans la réalisation de travaux liés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables ; 
  • la certification RGE QUALIT’ENR  : les entreprises sont qualifiées pour l’installation d’équipements valorisant les énergies renouvelables ;
  • la certification RGE CEQUAMI : les professionnels sont en mesure d’effectuer des travaux de performance énergétique ;
  • la certification RGE CERTIBAT : les professionnels sont à même de réaliser des travaux de rénovation énergétique globale.

Les certifications RGE mettent à disposition des particuliers un dispositif crédible leur permettant d’identifier facilement les artisans et entreprises compétents et aptes à fournir un travail de grande qualité dans le(s) domaine(s) mentionnés dans leur certificat.

Une certification RGE est valable pour une durée 4 ans.

Enfin, il est obligatoire de faire réaliser ses travaux d’isolation par un professionnel certifié RGE pour bénéficier des aides financières comme Ma Prime Renov et la “Prime Coup de Pouce Isolation“. 

Comment éviter les arnaques liées au dispositif “Isolation à 1 euro” ?

Victime de son succès, le programme “Isolation des combles à 1 euro”, lancé par l’Etat en 2012 dans le cadre du dispositif CEE (Certificats d’économie d’énergie), attire depuis début 2017 bon nombre d’arnaqueurs.

Harcèlements, travaux bâclés, risques d’incendie, menaces… Les plaintes pour escroquerie se multiplient. L’objectif des escrocs serait de collecter des certificats d’économie d’énergie, générés grâce aux travaux réalisés, dans le but notamment de les revendre.

Pour se prémunir de telles arnaques, il est important de refuser tout démarchage par téléphone ou à domicile, ainsi que l’exécution de travaux avant les 14 jours de délai légal de rétractation. 

Enfin, il est essentiel de ne recourir qu’à un artisan professionnel certifié RGE, inscrit dans l’annuaire des professionnels RGE disponible sur Faire.fr, service public de la rénovation énergétique.

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