Le chauffage représente 66 % de la consommation énergétique des foyers français en hiver. Vous pouvez commencer par appliquer différents conseils pour optimiser votre installation actuelle. Réglez chaque radiateur selon les pièces, idéalement en utilisant un programmateur : 20 ° dans les pièces de vie et 19 ° dans les chambres – uniquement quand vous y êtes. Installez des rideaux occultants, vérifiez que vos menuiseries et votre isolation sont adaptées. Il n’y a toutefois pas de solution miracle : à terme, pour faire des économies d’énergies, le mieux est de changer son chauffage. Chez Milton, on vous aide à vous poser les bonnes questions avant de vous lancer dans un projet d’un changement de chauffage et nous vous guidons dans le choix des meilleures solutions.
Quelle énergie choisir pour faire des économies ?
La première réflexion à mener concerne le choix de la meilleure énergie possible pour votre nouveau chauffage. Bonne nouvelle vous avez le choix ! Il existe plusieurs sources d’énergie avec chacune ses avantages et ses inconvénients. Gaz (propane et butane), énergie renouvelable (aérothermie, bois et solaire), électricité, fioul.
Ensuite, vient la question de la disponibilité de la source d’énergie choisie. Si vous avez opté pour le gaz êtes-vous raccordé au gaz de ville ? Avez-vous besoin d’une citerne de stockage ? De la même façon éviter de choisir un chauffage solaire si vous habitez dans une région peu ensoleillée ou une pompe à chaleur si vous résidez en altitude.
Enfin, il est important de considérer le rendement (rapport entre l’énergie produite et l’énergie consommée) de votre énergie de chauffage. Plus le rendement est élevé plus vous gagnez en économies d’énergie.
Comme vous le voyez un changement de chauffage ne doit pas être pris à la légère. Laissez-vous guider et voyons ensemble les options qui s’offrent à vous.
Le gaz propane
Le gaz propane aussi appelé GPL est un gaz liquéfié qui peut-être stocké en cuve. A la différence du gaz naturel dit gaz de ville, la gaz propane ne bénéficie pas du réseau de distribution GRDF. Il présente de nombreux avantages :
- il permet d’être livré partout en particulier dans les lieux les plus isolés non raccordés au réseau de gaz de ville ;
- il répond à tous les usages : chauffage, eau chaude mais également cuisson ;
- il est plus respectueux de l’environnement : 20% de CO2 en moins que le fioul, pas de suie ni de fumée grasse ;
- le prix du gaz propane augmente moins vite que celui du fioul et propose un meilleur rendement.
Il a également des inconvénients :
- c’est une énergie fossile, donc non renouvelable ;
- il reste parmi les énergies les plus chères, et son prix est fluctuant, même s’il reste moins cher que l’électricité. Il est à réserver aux maisons les mieux isolées pour en utiliser le strict nécessaire ;
- le gaz propane nécessite une installation coûteuse et encadrée, depuis la mise en place de la citerne jusqu’au raccordement des radiateurs, et l’équipement demande un entretien annuel ;
- le budget chauffage au gaz propane est difficile à estimer : il est souvent difficile de comparer les différents fournisseurs.
Le gaz naturel
Le gaz naturel également appelé gaz de ville est un gaz transporté par un réseau de distribution. C’est la solution qui s’impose si votre logement est raccordé au réseau. Voici quelques-uns de ses avantages :
- son approvisionnement est fiable et instantané
- il est simple à installer et à utiliser. Pas besoin de cuve, on ouvre le robinet et hop !
- son prix figure parmi les plus économiques du marché d’autant plus depuis l’ouverture du marché à la concurrence ;
- le gaz naturel dispose d’équipements de plus en plus performants (chaudières haute condensation) qui peuvent offrir un rendement supérieur à 110 % ;
Il présente également quelques inconvénients :
- le gaz naturel n’est pas disponible partout (il faut être raccordé au réseau de gaz de ville) ;
- même s’il est moins polluant que le fioul il reste une énergie fossile donc limitée et polluante ;
- il est potentiellement dangereux de part son caractère très inflammable et la pose d’un détecteur de monoxyde de carbone est conseillé.
Le fioul
Le fioul est un peu l’énergie du passé. Beaucoup utilisé en campagne, elle est de plus en plus mise à mal pour les solutions alternatives beaucoup moins polluantes et présentant un meilleur rendement. Son principal avantage est d’être moins cher que certaines énergies comme l’électricité ou la gaz propane. Mais à nuancer car son prix au litre s’est littéralement envolé durant les 10 dernières années.
L’électricité
Souvent utilisée car fiable et propre, elle est pourtant la solution de chauffage la moins économique.
Elle présente certains avantages :
- l’installation qui fait partie des solutions les moins onéreuses ;
- elle ne nécessite pas d’entretien ;
- c’est la solution parfaite pour les petits espaces.
Ses inconvénients ne sont toutefois pas négligeables :
- elle est l’énergie la plus chère au quotidien. Elle se doit donc d’être utilisée dans un logement bien isolé ;
- son efficacité dépend également des systèmes de chauffage (radiateurs, plancher chauffant, etc.) ;
- son rendement est de 38 % maximum : le plus bas de toutes les sources d’énergie.
Il est important de noter que couplé à une solution d’énergie renouvelable l’électricité devient très économique, écologique et fiable.
Les énergies renouvelables
En 2020 les énergies renouvelables sont les moyens de chauffage à privilégier. Associant d’excellentes performances, un respect de l’environnement et d’importantes d’économies à l’achat comme à l’utilisation, elles sont le choix numéro un dans la majorité des projets de changement de chauffage. Les plus communément utilisées sont l’aérothermie, le bois et le solaire.
L’aérothermie
L’air contient toujours de la chaleur y compris à des températures négatives. L’aérothermie consiste à exploiter cette chaleur gratuite par l’intermédiaire d’un équipement appelé “pompe à chaleur”. Aujourd’hui les pompes à chaleur peuvent produire des températures de chauffage importantes. Elles ont été étudiées pour remplacer d’anciennes chaudières et sont donc parfaitement adaptées aux opérations de rénovation thermique dans l’existant.
Les atouts de l’aérothermie sont indéniables :
- c’est une source d’énergie de chauffage économique. Même si la PAC nécessite de l’électricité pour fonctionner il est courant de réaliser environ 60% d’économies d’énergie ;
- la PAC aérothermique est facile à installer et ne nécessite pas d’autorisation administrative ;
- elle se marie parfaitement à la plupart des systèmes de chauffage existants (chaudière à condensation, à granulés, poêle à pellets…) ;
- c’est une des sources d’énergie les plus écologiques.
Le bois
Le chauffage au bois séduit de plus en plus de Français. Poêle à pellets, chaudières à bûches, inserts, il existe de nombreuses solutions utilisant cette source d’énergie. Le bois reste encore à ce jour le combustible le moins cher du marché.
Le bois a des avantages en particulier si vous souhaitez mettre en place une démarche écologique :
- les chaudières à bois quelles soient à bûches ou a granulés présentent très bon rendement (proche de 90%) ;
- de plus le bois reste le combustible le moins cher du marché
- c’est une énergie propre avec une des plus faibles empreintes carbone
- installation rapide et simple dans le cadre d’un changement de chaudière (pour la chaudière à granulés)
Il présente tout de même certains inconvénients :
- il faut avoir un espace de stockage, que ce soit pour des bûches ou des granulés ;
- si vous optez pour les bûches, pensez également à la corvée de bois.
Le solaire
L’énergie solaire consiste à tirer parti du soleil pour générer de l’électricité et produire de la chaleur. C’est une ressource complètement gratuite, non épuisable et complètement propre (elle ne dégage aucun gaz à effet de serre).
Néanmoins elle présente certains inconvénients :
- elle demande un investissement important à l’achat ;
- un système de chauffage d’appoint est nécessaire. En effet, l’énergie solaire couvre généralement entre 20 et 50 % des besoins énergétiques d’un foyer ;
- les panneaux solaires sont peu esthétiques et ne peuvent pas être installés sur toutes les habitations.
Pour approfondir les différents aspects de ces énergies, consultez la brochure réalisée par l’ADEME : se chauffer mieux et moins cher.
Comment bien dimensionner la puissance de votre installation énergétique ?
Il est important de réfléchir à son installation énergétique en amont des travaux. Une installation trop faible solliciterait les chauffages en permanence, ce qui les abîmerait. Et le confort ne serait pas au rendez-vous. A l’inverse, une installation trop puissante induirait une perte du trop-plein d’énergie (et donc d’économie) et un fonctionnement par à -coup qui la ferait vieillir prématurément.
L’étude thermique de votre logement
Afin de correctement dimensionner l’installation qui convient à votre logement, le bilan thermique est primordial. Effectué par un professionnel, celui-ci pourra vous conseiller sur les améliorations à apporter à votre logement.
Si vous voulez avoir un ordre d’idée, vous pouvez appliquer le calcul suivant : Puissance = Volume x Coefficient de déperdition x Température. La puissance est ce que vous souhaitez définir. Le volume de votre habitation s’entend en mètres carrés. Le coefficient de déperdition correspond à son isolation :
- 0,65 pour une habitation très bien isolée (RT 2005) ;
- 0,75 pour une habitation bien isolée (RT 2000) ;
- 0,9 pour une habitation moyennement isolée (après 1980) ;
- 1,2 pour une habitation mal isolée ;
- 1,6 pour une habitation très mal isolée.
La température correspond à la différence entre la température extérieure et la température souhaitée dans la maison. Il s’agit d’une norme nationale établie selon votre situation géographique. Pour la connaître, vous avez la possibilité de consulter cette carte.
Le dimensionnement de l’appareil de chauffage et de climatisation
Le dimensionnement consiste à déterminer la puissance nécessaire d’un appareil, comme une pompe à chaleur ou une chaudière, en fonction des besoins et des déperditions révélées par l’étude thermique. Ce savant calcul tient compte de différents éléments comme la puissance calorifique (quantité d’énergie émise) de l’appareil, la température extérieure, et d’autres paramètres tels que la superficie de la maison, les zones de froid, la hauteur des pièces à chauffer, etc.
Pas besoin alors d’être chauffagiste pour comprendre que c’est une étape déterminante dans l’installation de votre chauffage ou climatiseur, car le mauvais dimensionnement de l’appareil n’est pas sans conséquence. Un sur-dimensionnement de la puissance par rapport à vos besoins entraînera, certes, l’achat d’une solution plus chère, car plus performante, mais surtout, une sur-consommation d’énergie. A contrario, le sous-dimensionnement de l’appareil ne permettra pas de couvrir vos besoins. Un bon dimensionnement permet d’avoir une puissance adaptée vous permettant de faire de réelles économies d’énergie (gaz, fioul, bois, etc.) sans avoir froid pour autant.
Le calcul de la consommation d’énergie
Une fois l’étude thermique et le dimensionnement de l’appareil réalisés, le chauffagiste doit, procéder au calcul des prévisions de votre future consommation d’énergie pour vous proposer le type de chauffage présentant le plus d’avantages dans votre cas. Gardez en tête que le chauffagiste va s’appuyer sur les données du constructeur pour faire son estimation. Ces données, qu’il s’agisse du taux de rendement d’une chaudière ou du coefficient de performance (COP) d’une pompe à chaleur ou d’un chauffe-eau thermodynamique, sont les résultats de tests réalisés par le fabricant de l’appareil en laboratoire dans des conditions parfaites. Ne soyez pas surpris si la performance de l’appareil installé dans votre maison et les économies d’énergie réelles ne sont pas aussi élevées.
Quelles solutions de chauffage pour votre projet ?
La solution de chauffage adaptée à votre logement va dépendre de votre projet. Vous construisez ? vous rénovez ? Vous souhaitez juste remplacer votre vieille chaudière au fioul ? Regardons cela de plus près.
Les meilleures solutions pour la construction d’un logement neuf
Faire construire un nouveau logement est un avantage considérable en termes d’économie d’énergie. Vous disposez de matériaux performants et d’une construction répondant aux dernières normes en vigueur. Dans un cas comme celui-ci, il est préconisé d’installer une pompe à chaleur, une chaudière à condensation, un poêle à granulés.
De part ses performances, son confort d’utilisation et les économies d’énergies qu’elle procure, la pompe à chaleur est aujourd’hui la solution la plus en vogue. Vous aurez le choix entre la pompe à chaleur air-air (chauffage et climatisation) et la pompe à chaleur air-eau (chauffage et/ou ECS).
Si vous êtes déjà raccordé au gaz de ville, la chaudière gaz à condensation est une alternative intéressante.
Les meilleures solutions pour la rénovation d’un nouveau logement
Pour effectuer des économies d’énergie dans une habitation existante, il vous déjà faire le point sur le système actuel, selon qu’il est :
- électrique : changer vos radiateurs pour des produits plus performants et surtout plus économiques en optant pour des radiateurs dernière génération (à chaleur douce ou connectés). Une alternative pour maximiser son confort serait d’opter pour une pompe à chaleur air-air. Les radiateurs seraient alors remplacés par des consoles murales, qui en plus du chauffage en hiver vous assurerez la climatisation en été.
- au bois : un poêle à bois moderne utilise cette énergie renouvelable de manière optimum. Vous pouvez aussi le coupler avec vos radiateurs électriques ;
- au gaz : une chaudière à condensation peut vous permettre d’améliorer votre rendement. Vous pouvez également privilégier une pompe à chaleur, qui utilise des énergies renouvelables. A noter qu’il existe également des chaudières hybrides, qui proposent le principe de la condensation et de la pompe à chaleur.
Zoom : le remplacement d’une chaudière au fioul
L’Etat français a pour objectif de faire disparaître les chaudières à fioul d’ici les prochaines années. Cette source d’énergie étant jugée trop polluante et non renouvelable. Pour ce faire, de nombreuses aides sont proposées aux Français qui souhaitent changer de système de chauffage.
Dans le cadre d’un projet de remplacement d’une chaudière au fioul, seule la source de chaleur (la chaudière) est remplacée. Les émetteurs de chaleur (radiateurs ou plancher chauffant) sont généralement conservés. Ce qui induit des travaux moins coûteux et plus simple à réaliser.
Les solutions qui s’offrent à vous pour le remplacement de votre chaudière sont les suivantes :
- la pompe à chaleur : elle associe performance et économies d’énergie
- la chaudière gaz à condensation : puissante et simple à installer
- la pompe à chaleur hybride : dans le cadre d’installation nécessitant une grande puissance
Chaudière à condensation ou pompes à chaleur ?
Quelles sont les différences entre une chaudière à condensation, une pompe à chaleur air-air et une pompe à chaleur air eau ?
La chaudière à condensation
Le principe de la chaudière à condensation est d’utiliser la chaleur des fumées sortantes pour produire un phénomène de condensation. Cela permet de réaliser une économie d’énergie de 30 % en moyenne par rapport à une chaudière “normale”. Pour fonctionner, elle doit être raccordée soit au fioul, soit au gaz.
La pompe à chaleur air/air
Une pompe à chaleur air-air est un sère à condensaystème de chauffage à énergie renouvelable qui récupère l’air extérieur, en retire les calories puis les restitue dans la ou les pièces de l’habitation par le biais d’une ventilation. Cet air est soit refroidi soit réchauffé selon la saison
La pompe à chaleur air/eau
Elle récupère l’air extérieur et l’utilise pour réchauffer de l’eau qu’elle va ensuite injecter dans le circuit de chauffage pour alimenter les radiateurs ou le plancher chauffant de la maison. Elle nécessite donc une installation moins complexe que la pompe à chaleur air/air. Elle peut également fournir l’eau sanitaire. Elle peut se brancher sur un système déjà existant.
Quels critères pour choisir entre une pompe à chaleur air-air, une pompe à chaleur air eau et une chaudière à condensation ?
Chaque solution apporte ses avantages et ses inconvénients. Il faudra surtout considérer les critères qui sont les plus importants à vos yeux pour votre projet de changement de chauffage.
- Chaudière à condensation : le moins cher et le plus simple à installer. Éligible à de nombreuses aides de l’Etat mais dont les montants sont inférieurs à ceux de la PAC air-eau.
- Pompe à chaleur air-eau : plus cher et compliqué à installer mais plus économique et plus écologique à l’usage. C’est la solution qui bénéficie des aides financières les plus conséquentes.
- Pompe à chaleur air-air : la solution apportant le plus de confort (chaud et froid) mais dont l’installation est la plus complexe et qui nécessite le budget le plus important. Très peu d’aides.
Si nous devions résumer d’une façon un peu plus illustrée, voilà ce que cela donnerait :
|
Chaudière à condensation |
PAC air-eau |
PAC air-air |
|
|
Coût d’installation |
€ |
€€ |
€€€ |
|
Coût d’utilisation |
€€ |
€ |
€€ |
|
Aides financières |
€€ |
€€€ |
€ |
|
Confort |
++ |
+ |
+++ |
|
Ecologie |
+ |
+++ |
++ |
|
Complexité du projet |
+ |
++ |
+++ |
Zoom sur les critères de performances : rendement, COP, SCOP et ETAS
La performance est un critère très plébiscité dans le choix d’une solution de chauffage. Pour vous aider à comprendre les critères de performances d’une chaudière à condensation, d’une pompe à chaleur air-air ou air-eau voici les principaux indicateurs qu’il faut avoir en tête avant de faire votre choix sur tel ou tel modèle. Le rendement concerne la chaudière à condensation, Le COP et le SCOP concernent la pompe à chaleur, l’ETAS quant à lui concerne aussi bien la chaudière à condensation que la pompe à chaleur.
Le rendement correspond au rapport entre l’énergie produite et l’énergie consommée. De façon plus détaillée nous pouvons l’exprimer ainsi : c’est la quantité d’énergie qui sort de la chaudière sous forme de chaleur par rapport à la quantité d’énergie qui rentre dans la chaudière sous forme de combustible.
Le COP est le coefficient de performance. Il établit le rapport entre l’énergie utilisée de la pompe à chaleur et l’énergie produite. Plus le COP est élevé, moins la consommation d’énergie sera importante et plus la facture d’électricité sera basse. Les tests sont effectués en laboratoire.
Le SCOP est le coefficient de performance saisonnier du système. C’est un calcul qui s’appuie sur une saison de chauffe pour évaluer les performances de la pompe à chaleur, entre l’électricité qu’elle a utilisée et celle qu’elle a produite. Cet indice permet d’avoir une meilleure perception de la réalité. Il est utilisé pour donner la classe énergétique des pompes à chaleur.
L’ETAS correspond à l’efficacité énergétique saisonnière. Il concerne autant la chaudière à condensation que la pompe à chaleur. C’est d’ailleurs un élément primordial à connaître si vous souhaitez bénéficier d’une prime énergie. D’une manière générale, l’ETAS d’une chaudière à condensation se situe aux alentours de 90 % tandis que celle des pompes à chaleur dépasse les 110 %.
Quelles aides financières en 2020 pour changer son chauffage ?
Bonne nouvelle, il existe de nombreuses aides pour vous aider à changer votre chauffage. Par contre, leurs nombres et leurs montants varient selon le type de solution choisie.
Les pompes à chaleur air-eau, les chaudières gaz à condensation et les ballons thermodynamiques sont éligibles aux aides suivantes :
- Ma Prime Renov ou le nouveau CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique) en fonction de ses revenus ;
- la Prime Energie ;
- l’aide Habiter Mieux Sérénité de l’ANAH (L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat)
- l’éco-prêt à taux zéro ;
- la TVA réduite à 5,5 % ;
- les aides des collectivités locales et régionales le cas échéant.
Les pompes à chaleur air-air ne sont éligibles qu’à la prime énergie (mais dans une moindre mesure que pour les autres équipements) et à l’aide Habiter Mieux Sérénité de l’ANAH.
Pour bénéficier de ces aides financières certains critères d’attribution sont à respecter, comme par exemple :
- votre niveau de revenu ;
- les critères de performances des appareils installés ;
- le fait de faire réaliser les travaux par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ;
- être propriétaire occupant de son logement ;
- et que celui-ci soit achevé depuis plus de 2 ans.
En un coup d’œil, si vous voulez avoir un aperçu des aides les plus courantes actuellement en vigueur pour changer de chauffage, ce tableau devrait vous aider à tout comprendre. Vous y trouverez tous les équipements concernés, le montants des aides et les critères de performances attendus
Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner sur vos projets de changements de solutions de chauffage
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